RSOC Vol. 17 No. 24 2020 pp 47. Publié en ligne 14 décembre 2020.

Questions-réponses sur les soins oculaires pendant la pandémie de COVID-19

Triage des patients devant l’entrée du service d’ophtalmologie, durant la pandémie de COVID-19. INDE © CBM/NIRPHAD
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Ce questionnaire est conçu pour vous aider à tester votre compréhension des concepts présentés dans ce numéro.

Question 1

Considérons le cas d’un pays ou d’une région où il y a beaucoup de cas confirmés de COVID-19. Parmi les propositions suivantes concernant les établissements de santé, le flux de patients et les mesures de protection, lesquelles sont correctes ?

a Il faut réduire le nombre de consultations, afin de pouvoir respecter une distance de 1 à 2 mètres entre les patients dans les zones d’attente

b Il est important que tous les patients se rendant dans une unité de soins oculaires fassent l’objet d’un examen clinique complet

c Les examens tels que l’exploration du champ visuel et la tomographie en cohérence optique doivent être réalisés uniquement lorsque l’on estime qu’ils sont extrêmement importants

d Il faut reporter ou déprogrammer les soins courants et non urgents

e La vérification de la température des patients qui arrivent au centre de santé peut aider à identifier les patients atteints de COVID-19

Question 2

Parmi les propositions suivantes concernant l’équipement de protection individuelle (EPI) et l’hygiène des mains, lesquelles sont correctes ?

a L’EPI élimine tout risque d’infection par le SARS-CoV-2

b Il est aussi important de mettre et d’enlever correctement l’EPI que d’utiliser le bon EPI

c En milieu hospitalier, l’utilisation de désinfectant pour les mains peut remplacer le lavage des mains

d Si l’on utilise un masque filtrant FFP, il faudra peut-être raser les poils

Question 3

Parmi les propositions suivantes concernant le nettoyage et la désinfection, lesquelles sont correctes ?

a Il n’est pas nécessaire de nettoyer les surfaces avant de les désinfecter, parce que les désinfectants sont plus forts que les détergents

b Après avoir nettoyé des équipements ou zones associés à la présence d’un patient chez qui la COVID-19 est confirmée ou suspectée, il faut se débarrasser immédiatement des solutions et des chiffons utilisés

c La fumigation est la meilleure technique

Question 4

Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont correctes ?

a Les personnes handicapées sont particulièrement vulnérables durant la pandémie de COVID-19

b Le moyen le plus efficace pour informer les patients sur les mesures de protection contre la COVID-19 est de placer des affiches à l’entrée des établissements de santé

c Lorsque vous fabriquez votre propre désinfectant pour les mains et que vous le répartissez dans des flacons de distribution, il faut placer ces flacons en quarantaine pendant 72 heures avant de les utiliser, afin de détruire tout microbe éventuellement présent

RÉPONSES

1. Les propositions a, c, d et e sont correctes. b. Lorsque le taux d’infection dans la communauté est élevé, envisagez de reporter les consultations pour les patients présentant des affections oculaires non urgentes, ou voyez-les en téléconsultation au téléphone ou en vidéoconférence ; ceci réduira le risque de propagation du virus SARS-CoV-2.

2. Les propositions b et d sont correctes. a. L’EPI permet de réduire la propagation du virus, mais il n’élimine pas complètement le risque de contamination. c. Si les mains sont visiblement sales, il faut d’abord les laver avec de l’eau et du savon.

3. a. Faux. La désinfection n’est efficace que si les surfaces ou les équipements ont été soigneusement nettoyés au préalable avec une solution détergente. b. Vrai. c. Faux. La fumigation n’est pas recommandée pour la désinfection de routine des espaces intérieurs en raison des risques pour la santé de l’utilisateur et celle des autres personnes.

4. a. Vrai. Ceci peut être dû à la perturbation des services dont les personnes handicapées dépendent habituellement, aux difficultés qu’elles rencontrent dans la pratique des mesures d’hygiène de base et de la distanciation, ou encore aux obstacles auxquels elles doivent faire face pour accéder aux services de santé publique et à l’information. Dans certains cas, des problèmes de santé préexistants peuvent aussi les exposer à un risque plus élevé de développer une maladie grave si elles sont contaminées par le virus. b. Faux. Bien qu’il soit important d’afficher des messages sur la COVID-19 à l’entrée des établissements de santé, il est préférable de sensibiliser les personnes avant même qu’elles ne quittent leur domicile, afin de réduire le risque de contamination et de leur éviter le coût du déplacement. c. Vrai.