Comprendre la basse vision
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Qui peut être atteint de basse vision ?
En règle générale, les personnes suivantes sont susceptibles d’avoir besoin de services de basse vision et doivent, autant que possible, être aiguillées vers le service adéquat :
- Tous les enfants opérés d’une cataracte bilatérale, tant les aphaques que les pseudophaques
- Personnes présentant un œdème maculaire diabétique et dont la vision est encore mauvaise même après traitement au laser
- Personnes atteintes de dégénérescence maculaire liée à l’âge
- Enfants atteints d’albinisme oculo-cutané
- Personnes présentant une atrophie optique, quelle qu’en soit la cause
- Toute personne ayant encore des difficultés à effectuer ses activités quotidiennes en raison de sa basse vision, même après traitement et correction des vices de réfraction.
À quoi ressemble la basse vision ?
Les personnes qui souffrent de basse vision sont affectées de différentes façons. Elles peuvent souffrir de quelques-uns ou de l’ensemble des symptômes suivants :
- Acuité visuelle fortement réduite
- Vision trouble
- Perte du champ visuel central ou périphérique
- Perte de sensibilité au contraste
- Sensibilité accrue à la lumière.
De nombreuses personnes atteintes de basse vision ont une vision trouble (Figure 1), par exemple si elles présentent une taie cornéenne.
Une atrophie optique ou une dégénérescence maculaire liée à l’âge entraîne une perte d’acuité visuelle centrale (Figure 2). Les personnes atteintes auront donc des difficultés à réaliser des tâches nécessitant une bonne acuité visuelle centrale. Elles auront par exemple du mal à lire, à écrire, à enfiler une aiguille, à coudre, à se maquiller, à reconnaître les visages, à voir la nourriture dans leur assiette (et savoir si leur assiette est vide), à vérifier que leurs vêtements sont propres et à trouver leurs chaussures. Lorsque la vision périphérique de ces personnes est totale, la mobilité est un problème moindre.
Une personne atteinte de glaucome ou de rétinite pigmentaire aura un champ visuel restreint, c’est-à-dire une perte de vision périphérique (Figure 3). Il lui sera donc difficile de se déplacer sans heurter des objets au sol. Elle aura aussi du mal à trouver un objet qu’elle a fait tomber. La lecture, bien qu’éventuellement encore possible, sera ardue.
Une perte de sensibilité au contraste (Figure 4) peut avoir un impact très important sur les fonctions visuelles car elle rend difficile la reconnaissance des visages ou la vision des aliments lorsqu’ils sont placés dans une assiette de couleur similaire.
Une personne présentant une sensibilité accrue à la lumière aura du mal à voir les détails ou à identifier ce qui l’entoure en cas d’éclairage vif ou d’éblouissement (Figure 5).